Je m'était transformé en griffon, pour pouvoir transporter Alice et la ramener au château le plus rapidement possible. Il commençait à pleuvoir, et la fatigue se faisait ressentir. de plus en plus. J'apercevais le château au loin, j'accélérais. Il fallait que je me dépêche pour éviter de perdre ma transformation, et tomber dans le vide. Cinq longue minutes plus tard, exténuer par le vole et le combat, je fonce dans la première vitre que je vois, celle de la chambre d'Alice. Je reprends ma forme humaine et tombe lourdement sur le sol, Alice dans mes bras. Trempées jusqu'aux os, nous étions dans un état pitoyable, pour deux master. J'ouvre lentement les yeux, et résiste au sommeil.
Je me relève, et me sèche. Pendant ce temps, Alice est toujours endormi. Après m'être recoiffée, je transporte Alisce sur son lit, et lui enlève ses vêtements pour éviter qu'elle ne prenne froid, puis la couvre.

Faudrait peu être que tu pense à te révèiller, non?

Je m'étais endormi. Ce combat m'avaient épuisée, je ne m'étais pas attendu à ce que toute la galerie débarque.

Faudrait peu être que tu pense à te réveiller, non?

Je me réveillai en sursaut. Je pouvais reconnaître la douceur de ces draps. J'étais dans mon lit, en vêtement léger. Je me redressais d'un bond. C'était la voix de Mary, elle m'avait transporté jusque dans ma chambre. Mes cheveux trempés étaient collés sur ma tête, je devais être dans un état pitoyable. J'espérais ne pas être rester endormi trop longtemps, mais j'étais à peu près sur du contraire, la patiente n'était pas son fort, à Mary. Je replongeais dans mon lit, soupirais., tentais de remettre un peu d'ordre dans mes cheveux, replaçait un bandeau sur mes yeux.

Suis-je assez présentable pour toi? Je l'espère... tu as quelques choses à me demander, non? Tu as toute mon attention.

Elle se réveilla en sursaut, puis retomba sur son lit. Elle trifouilla ses cheveux et me dis.

Suis-je assez présentable pour toi? Je l'espère... tu as quelques choses à me demander, non? Tu as toute mon attention.

Je souris paisiblement, et mis ma main au fond d'une poche. Je cherche pendant quelque minutes, et ressort un œil. L'œil gauche d'Alice.

Ne bouge pas.

Je la maintiens de façon à ce que sa tête ne bouge pas, et remis l'oeil à sa place. Je teste la mobilité de l'œil, et fini par lui dire.

C'est bon.

Je transforme ma main gauche en torchon. Ce n'est peu être pas très 'classe' mais c'est bien pratique.. J'essuie donc les cheveux d'Alice, qui me parait vraiment mal en point. Je termine ce que j'ai commencé et la regarde.

Je l'entendis chercher quelques chose dans sa poche.

Ne bouge pas.

Je m’exécutais, je me demandais vraiment ce qu'elle allait me faire, mais de tout de façon, nous n'étions plus tellement en état de nous battre. Elle me maintenait la tête, soudain, quelques chose de froid rentra dans mon orbite gauche. J'ai tout de suite su ce que c'était, mon oeil! Je ne voyais juste une tache de lumière... il fallait que je me réhabitue, puis je finis par distinguer les ombres. Les contours devenaient de plus en plus net, juste le fond restait un peu flou. Elle me fit toute une série de test pour voir si ça allait; puis elle dit enfin:

C'est bon.

Je pouvais voir mon reflet dans le miroir sur le mur en face de mon lit... j'étais encore plus lamentable que ce que je pensais. mary transforma sa main en chiffon et essuya mes cheveux vraiment mal en point, il était poisseux à cause du sang et raide à cause de la pluie. Elle s'arrêta.

Merci, je suppose que tu veux quelque chose en échange?

J'étais vraiment heureuse qu'elle m'ait rendu mon œil, mais je ne pouvais non plus oublier que c'est elle qui me les avait arraché. Je fis apparaitre un cache-oeil noir, et le positionna sur mon oeil, je n'arrivais pas à l'attacher.

Tu peux m'aider?

Je lui souriais timidement.

Merci, je suppose que tu veux quelque chose en échange?

Elle fit apparaître un cache-œil, et essayait de l'accrocher, finalement, elle me demanda..

Tu peux m'aider?

je soupire. Une vraie gamine.. Je me penche vers elle et fait un nœud derrière sa tête, puis le cache sous ses cheveux. Nous devions faire pitié. Les deux plus grande ennemis en tain de jouer à 'la grande sœur qui prend soin de sa petite sœur'. Heureusement que personnes ne nous vois, enfin, j'espère.
De toute façon, je ne vais pas coucher là, il est temps de partir. Je me dirige vers la fenêtre cassée.

Je ne te demande rien de spécifique en échange, mais ne l'oublie pas.

je pris la forme d'un colombe et m'envolai par la fenêtre.

Elle me noua gentiment le bandeau, puis le glissa derrière mes cheveux blonds. ca me rappelait l'époque où on était des grandes amies, qu'elle était encore humaine et qu'elle vivait dans ce château, ce souvenir heureux me fit sourire. Je ne pouvais m'empêcher de vérifier que l'on était bien seules, et pas sous surveillance. De tout de manière, j'avais interdit l'accès à ma chambre, sauf si cette personne y était invitée. Ma vue était revenue à la normale, que c'était bon de voir de la lumière, des couleurs, les objets qui m'entourent, le temps qu'il fait... bref, j'évitai de trop m'emballer. Mary s'écarta de moi, se posta vers la fenêtre. Un petit air frais passait par la vitre brisée.

Je ne te demande rien de spécifique en échange, mais ne l'oublie pas.

Je ne l'oublierai pas, j'en étais sûre, je pense qu'un certain pacte venait de se passer, indirectement, mais tout de même. Soudain, elle se transforma en colombe, s'envola par la fenêtre cassée. j'aimais bien les colombes, même si elle symbolisait la paix, il fallait admettre que c'était des oiseaux gracieux et magnifiques. Je fermais ma paupière, sur mon œil tant chéri, et m'endormait le cœur léger, une brise apportait des pétales de cerisier du jardin dans ma chambre. Une effleura ma joue, je murmurai pour moi même.

Non, je n'oublierai pas... je m'occuperai de cette fenêtre plus tard.

Je m'endormis d'un sommeil profond et réparateur.