Je venais de découvrir cette île, je m'y aventurais avec joie. J'adore découvrir de nouveaux endroits.
Il y avait un ancien parc d'attraction. Ma petite âme d'enfant était revenue quand je vis le manège et la grande roue.
Mais pour l'instant, je dois par dessus tout m'entrainer au combat "corps-à-corps". Seule, cela allait être dur... Bon c'est pas grave, on ferra avec.
J'avais quoi, hum, une rose aux pouvoir amnésique, un revolver et un couteau.
Il y avait un stand de fléchèttes avec des cibles là-bas. Je décida donc de m'entrainer au lancer de couteau sur ces cibles.
Malheureusement, c'était lassant sans quelqu'un pour mettre un peu d'ambiance.
D'humeur mélancolique avec ce parc sombre, je mis en marche mon piano.
Une musique d'Evanescence correspondait tout à fait à l'ambiance. "My Immortal" était parfaite.

J'adorais ce parc d'attraction. Je devenais nostalgique à chaque fois que je mis rendait. Ça me rappelais mon enfance... j'avais mes nouvelles armes, j'avais décidé de venir m'entraîner ici. On y trouvait tout ce dont on avait besoin. j'avais disposé des cibles, tirait des flèches. J'étais plutôt douée au tir à l'arc. Je sortis un poignard, le lança, presque au centre. Je recommençais jusqu'à y arriver parfaitement. J'allais donc passer au chose sérieuse, je n'avais jamais manier de mitraillette. Un mur en carton se dressait devant moi, j'avais accroché des ballons plus ou moins gonflés, plus ou moins gros. Il y en avait 20, en ligne parfaite. Je charge, vise et tire. je fis toute la ligne mais seulement 8 ballons avaient explosé. je sortis des mannequins de nul part et leurs tirait dessus. Je galérai un peu. Je décidais de faire une pause. Je me promenais, l'endroit était vide, paisible... aucune trace d'être vivant. J'entendis un bruit, je me dirigeais vers sa source. C'était Minona, elle aussi était venue tester ses nouvelles armes. Je ne lui signalais pas tout de suite ma présence. Elle réussissait à merveille son lancer de couteau.

Tu te débrouilles bien, que dis-tu de t'entraîner avec moi?

Je lui fit un clin d'oeil.

Tu te débrouilles bien, que dis-tu de t'entraîner avec moi?
Alice fit un clin d'oeil. Je ne m'attendais pas à la voir arriver.
Je fus contente qu'elle me fasse ce compliment.
Avec joie! Dis-je avec un sourire.
Un mannequin restait juste derrière Alice.
Prise par une envie de faire un défi avec moi-même, je lança mon couteau en direction de ce mannequin.
Le couteau passa à deux doigts de la tête d'Alice.
Elle fut surprise et se retourna, le mannequin était touché en plein à la place du coeur.

J'étais allongé sur mon lit. Je pensais à tout, à rien. Je somnolais quelques minutes et me redressai en sursauts. J'avais besoin de sortir. Je n'avais pas la moindre idée d'un endroit où aller. J'ouvrai le premier tiroir de ma commode, et en sortis un album photo que j'avais fait à l'âge de 14 ans. J'y avais regroupées plein de photos de mes années passées à Wonderland. Une photo d'Alice et moi, dans le jardin en train de tailler les buissons. Moi en train de repeindre les roses, et... Oh ! Minona et moi, à DiamondLand. Qu'est-ce que j'avais aimé ce parc ! Il était un des mes endroits préférés à Wonderland. Je décidai de m'y rendre.. Pour prendre l'air.
Lorsque j'arrivai, il y avait peu de monde. Quelques groupes de Nekos par-ci par-là. Pas de Human en vue. Puis, mon regard se porta vers le stand de tire voisin de la grande Roue. Minona et Alice ! Je les appelai pour les saluer. Lorsque Minona se retourna, elle était d'une beauté extrême. Les cheveux dans le vent, un revolver à la main, la femme de mes rêves.. Mais ne précipitons pas les choses, c'est déjà ma petite amie,Oui ! J'eus un excitement intérieur, mais je me calmai lorsque j'arrivai au stand.
Je peux me joindre à vous ?
Je sortis mon fusil à clous, et fis semblant de souffler pour faire s'envoler la fumée, comme 007.. Je voulais impressioner Minona.. *Rougis tel un enfant de 5 ans*

Paci arrivait, ses cheveux blond etait brillant, et ses yeux était magnifique. Je voulais courir jusqu'à lui, mais il fallait que je me retienne. De un, ce ne serais pas poli pour Alice, et de deux, si je veux gagner cette guerre, il va faloir que j'apprenne à contrôler mes sentiments.
Mais plus il approchait, plus je voulais le voir, l'entourer de mes bras, toucher ses lèvres...
Il était tellement beau que j'en eu le souffle coupé. Puis il dit avec sa voix, sa magnifique voix:
Je peux me joindre à vous ?
Son fusil à la main, il souffla sur le canon comme le célèbre agent secret.
Je ris, c'était bien mon Paci ça...
Il me sourit, et à ce moment là, je ne pouvais plus me retenir.
J'alla vers lui, et l'embrassa avec fougue. J'avais mis tout mon poids sur lui, mais il ne s'y attendait pas. Il tomba à la renverse, et moi avec.
Dans l'herbe, nous avions tous deux les cheveux un peu en bataille. Un petit moment passa ou l'on se regardait.
Puis je sentis un regard se poser sur nous. Oh Alice!
Je me leva directement, puis demanda pardon à la reine.
Les joues roses, je répondis enfin à Paci: Avec plaisir!
Il fallait vraiment que j'apprenne à contrôler mes impulsions...

Après ma petite imitation de l'agent secret, je fis un petit sourire vers Minona..
Elle me regarda des flammes dans les yeux, puis, sans même que je puisse m'en rendre compte, se jeta sur moi. Elle m'embrassa en y mettant tout son amour et nous tombâmes tous deux à la renverse. Mon coeur s'emballa et je mis encore plus d'entrain qu'elle à cette séance d'embrassades.. Je caressai avec fougue ses jolis cheveux roux et soyeux.. Nous restâmes de longues secondes à nous regarder les yeux dans les yeux, nous nous transmettions nos pensées ainsi.. Puis, le regard d'Alice nous obligea à nous lever et en vitesse, il ne fallait pas faire patienter la Reine..
Minona se tourna vers moi et répliqua d'une manière simple et ironique :
Avec plaisir !
Nous étions redevenus des enfants assoifés de bonheur, puis je me rappelai soudain ce qu'elle détestait quand nous étions plus petits.. J'approchai mes lèvres de sa joue droite et la lui léchai avec engoûment.. Je la regardai et dis :
Bisou baveux.. *Pris d'un fou rire*

Paci était à côté de moi, il approcha ses lèvres de ma joue.
Je lui tendais ma joue, pour qu'il m'embrasse plus facilement.
Et je sentis sa langue lécher ma joue, sans retenue.
Je me retournais, et vis se dessiner un sourire sur son visage...
Bisou baveux..
Je m'essuyait la joue de ma manche avec un petit air dégouté...
Il savait que je n'aimais pas ça...
Paci était pris d'un fou rire, et je n'est pas pu résister à la tentation de rire à mon tour.
Puis reprenant mes esprits, je lui dit avec un petit sourire en coin:
Tu as lancer le début des hostilités!

Ce à quoi je m'attendais, elle prit son air de répulsion.
Tu as lancé le début des hostilités!
Super ! Je suis en forme ...
Je visai à l'aide de mon fusil la cible se trouvant derrière l'animateur du stand. Le clou traversa le stand, emporta dans son trajet la jolie casquette du teneur de stand et alla se planter en plein milieu de la cible. Le vendeur était outré et effrayé à la fois, je le regardais avec un air enchanté,
Je cois que j'ai mérité ma peluche !..
Il me tendit un énorme lapin blanc en peluche douce que je tendis tout fier à ma chérie.
Pour toi dis-je avec la voix d'un gamin.

Pour toi.
Merci, dis-je en lui embrassant la joue.
Ce lapin en peluche était tout simplement adorable.
Mon Paci lui était beaucoup plus qu'adorable, ses yeux pétillaient, une sourire se dessina au coins de ses lèvres.
A mon tour!
Je me mettais en face d'une serie de cibles, il y en avait sept au total.
Je pris mon revolver, et me plaça devant la première.
Je tirais, puis me téléportais à la deuxième cible, et je tirais, ainsi de suite jusqu'à la dernière.
Tout ça en moins de trente secondes.
Le vendeur me regardais, éberlué, comme si il était devenu fou.
Je regardais le résultat, j'avais tiré sur le centre de chaque cibles.
Tenez...Dis-t-il en me tendant de sa main tremblante, deux tickets.
Je les pris et vis que c'était des tickets pour monter sur la grande roue.
On pourrait y aller, non?
En même temps que je prononçais ses paroles, je montrais mes tickets à mon Paci...

Elle m'embrassa sur la joue, nous vivions décidément un véritable bonheur.
Elle se tourna vers le stand, pris son arme et..
À mon tour !
Elle enchaîna toutes les cibles en 23 secondes exactement, vu qu'elle se téléportait, je ne savais plus où mettre de la tête. Quelle force ! Chaque cible était touchée en son centre.
Le vendeur désarçonné lui tendit deux tickets.
Tenez !
Minona me le montra, c'était visiblement des tickets pour la grande roue.
On pourrait y aller, non ?
Je luis répondis un oui enchanté, cela faisait des années que je n'étais pas monté à bord de la grande roue. Et en plus ca serait avec la femme de ma vie..
Nous prîmes la direction de l'immense manège qui donnait l'impression de toucher le ciel.

La main dans la main, nous allions vers ce manège.
Je n'y étais pas aller depuis longtemps. Tout comme Paci je pense.
Nous avons fait la queue pour atteindre une petite cabine pour cinq personnes.
Heureusement, il n'y avait pas beaucoup de monde, alors on était en tête à tête.
La roue tournait lentement, j’appréciai le paysage, puis sentis que Paci me regardait. Je tournais mon visage vers lui, son regard fit tambouriner mon cœur.
Je n'avais vraiment plus de doute au sujet de mon amour pour lui. Nous avions surmontés tant d'épreuves ensemble, que je pense que notre histoire d'amour durera.

Paci? Je...Je suis sure que tu es celui qu'il me faut.... Je ... Je suis certaine que notre histoire durera, après toutes les épreuves qu'on a traversées.

Un court instant s'écoula, j'avais tourner la tête car des larmes me montait aux joues.

Paci, tu es l'homme de mes rêves, je t'aime plus que tout au monde. J’espère que c'est réciproque...

Comme je le voulais, nous eûmes droit à une cabine pour nous deux seulement. Je sais qu'elle en était contente elle aussi, car nous échangeâmes un sourire complice. Nous commençames à monter vers le ciel. Comme des enfants, nous nous regardions par moments, et n'osions dire aucun mot. Soudain, je remarquai la joue humide de Minona. J'allai lui adresser la parole lorsqu'elle me stoppa:
Paci? Je...Je suis sure que tu es celui qu'il me faut.... Je ... Je suis certaine que notre histoire durera, après toutes les épreuves qu'on a traversées.
J'étais ébahi devant la beauté qu'elle avait lorsqu'elle fit cette déclaration. Je ne répondis pas de suite et elle rajouta:
Paci, tu es l'homme de mes rêves, je t'aime plus que tout au monde. J’espère que c'est réciproque...
C'était le moment.
Je me mis à genoux, pris sa main que je baisai alors avec tendresse et charme.
Minona, toi aussi tu es la femme de mes rêves, je ne veux plus jamais qu'on soit séparés. Tu m'entends ? Plus jamais.. S'il te plaît ne pleure pas. Je ne pouvais me retenir plus longtemps, j'éclatai en sanglots..
Minona, veux-tu devenir ma fiancée ?...
À ce moment, je ne savais plus quoi penser. Avais-je bien fait ? Etait-ce trop précipité ? Après tout on s'était revus seulement depuis quelques semaines.. Mais je l'aimais, je l'aimais tellement..

Minona, toi aussi tu es la femme de mes rêves, je ne veux plus jamais qu'on soit séparés. Tu m'entends ? Plus jamais.. S'il te plaît ne pleure pas.
Des larmes coulaient aussi sur son visage, je ne pu m’empêcher de prendre son visage dans mes mains pour essayer de le réconforter.
Puis, il s'était mis à genoux et avait embrassé ma main. Est-ce qu'il allait me le demander? Non impossible, c'était bien trop tôt...
Minona, veux-tu devenir ma fiancée ?...
J'avais un moment de blocage. Il me l'avait demandé, la phrase tant attendue a enfin été prononcée. Je pleurais tout comme lui. Puis je me mis à genoux à ses côtés. Et l'embrassa, longuement, avec tendresse. J'y mettais tout mon amour, tous mes sentiments. D’une main je caressais son dos, et de l’autre, je mis ma main dans ses cheveux. Il fut d’abord surpris. Puis je m'enlevais de ses lèvres, je l'enlaçais le plus fort possible. Toujours dans mon étreinte, je lui voulais lui murmurer à l’oreille ma réponse. Mais le tour de manège était terminé. Nous sortons de cette cabine. Paci avait un regard de tristesse dans ses yeux, je m’en voulu terriblement.
Oui, je le veux, je t’aime Paci...

Elle ne savait plus quoi répondre apparemment et je la comprenais tout à fait. C'était si rapide. Elle vint se mettre elle aussi à genoux, et m'embrassa. Ses mains parcouraient mes cheveux et mon dos avec tendresse, je fis de même car j'ai toujoursp ris un immense plaisir à effleurer sa chevelure satinée. Puis elle se retira, et ne donna aucune réponse. De plus, le tour de roue était finie et aucun mot n'était sortie de sa bouche depuis la fameuse question. Nous remîmes les pieds à terre. Je ne lui en voulais pas mais j'étais tremblant de peur, peur de la perdre par mégarde, puis contre toute attente elle s'approcha de moi et chuchota:
Oui, je le veux, je t’aime Paci...
J'étais l'homme le plus heureux qui soit. Je l'enlacai dans mes bras et la fis tourbilloner. Elle se confondait à un ange parmi les nuages, un ange que je ne quitterais plus à présent..
Puis pour détendre encore l'ambiance, je souris et dis :
Vous pouvez embrasser la mariée.! J'aimais la faire rire et je la coupai dans ses élans de rire pour l'embrasser à pleine bouche. Je rajoutai :
Pour le meilleur et pour le pire.

Il me gardait dans ses bras, heureusement car sinon je me serrais effondrée par terre, j'avais le tournis.
Vous pouvez embrasser la mariée.!
Je voulu rire, mais il m'embrassa avant. Un baiser magnifique, je voulais que ce moment continu pour l'éternité, qu'il n’arrête pas..
Mais ses lèvres s'enlevèrent de ma bouche,
Pour le meilleur et pour le pire.
Il n'y aura que du meilleur,
Il me portait toujours, j'ai pris son visage dans mes mains, et le regardait avec les mêmes flammes dans les yeux que tout à l'heure.
Je te le promet...
Mon cœur battait la chamade, ma respiration se fit haletante, je tremblait de tout mes membre, et mes joues était en feu. Son regard pétillait, il tremblait tout comme moi, je voulais qu'il m'embrasse encore, qu'il caresse mes cheveux, mon dos, mon visage...

Il n'y aura que du meilleur,
Je l'espère mon amour, je l'espère..
Je ne pouvais enlever mes mains de son si doux visages, j'avais l'impression qu'il était fait de porcelaine. J'avais peur de la briser en mille morceaux, elle paraissait si fragile.
Je te le promet...
Ses paroles étaient si sincères que je ne pouvais la contredire.. Soudain, je retirai mes mains de ses joues qui avaient viré au rose. Je sentis un goutte sur mon nez puis dans ma nuque. Je jetai un coup d'oeil au ciel qui semblait annoncer un orage. Je pris Minona par la main et nous prîmes la direction de la sortie. Arrivés devant l'immense panneau lumineux disant :
" DIAMOND LAND~THE DREAMS LAND ".
Le ciel s'assombrissait de plus en plus. Je me souvenais des paroles d'Alice... Comme quoi les orages à wonderland étaient très dangereux et très violents. Nous étions loin du château, il fallait trouver un endroit pour s'abriter. Mais avec du désert autour ça n'allait pas être facile..

Je sentis tout comme Paci des gouttes tomber. Les orages était dangereux par ici. Il fallait nous dépêcher, mais on était à l'opposé du château, et le désert nous entourait. Paci était inquiet, son expression du visage me le disait. Puis, je pris Paci dans mes bras, et lui dit tout doucement:
Ne t'inquiète pas, j'ai une solution.
Puis je mis toute ma force qu'il me restait au service d'une téléportation à plusieurs.
Cela me demandait du temps, de la force physique et morale, mais c'était la seule solution si on ne voulait pas se faire toucher par des éclairs.
Il me restait très peu d'énergie, je ne continuerais pas indéfiniment.
Puis, toute ma force étant absorbée dans cette téléportation, je nous ai fait poser dans "Forest Clover".
Epuisée, je voyais flou, je ne sentais plus mes jambes...
Paci me disait quelque chose, mais je n'arrivais pas à comprendre.
Mes yeux se fermèrent, je tomba au sol.

Minona me prit dans ses bras rassurants et lme murmura à l'oreille :
Ne t'inquiète pas, j'ai une solution.
Je te fais confiance, mon poussin..
Je la voyais mettre en marche son pouvoir de téléportation.
Je me sentis absorbé dans un néant étrange. Je ne me sentais plus j'avais l'impression que nos corps ne faisaient plus qu'un même si Minona me paraissait loin. Puis l'atterissage fut assez brutal mais c'était de l'herbe heureusement. Je me relevai doucement un mal de tête étrange. Je regardai Minona elle était encore allongée..
Bien joué mon amour.
Elle ne répondit pas. Elle était inconsciente !
Je me précipitai sur elle, elle respirait difficilement. Je me rappelai alors le jour où elle m'avait sauvé la vie. C'était mon tour à présent. Je me penchai sur elle, je posai mes lèvres sur les siennes et lui fis du bouche à bouche. J'entrai en communion avec elle.
Minona reste avec moi je t'en supplie !
En même temps je caressai ses cheveux, je me mis à pleurer, non elle ne pouvait pas me laisser, pas maintenant !

J'étais allongée dans cette forêt assez sombre à cause de l'orage, quand je sentis des lèvres sur les miennes, mais bizarrement, ça ne ressemblais pas à un baiser. C'était plus brutal que cela...
Puis j'entendis la voix de mon amour:
Minona reste avec moi je t'en supplie !
Mais je suis là, devant toi! Tu es même en train de m'embrasser!
Il pleurait, je sentais des gouttes tomber sur mon visage, et j'entendais des sanglots.
Je voulus ouvrir les yeux, pour le rassurer, mais rien, je ne pouvais pas...De même si je voulais bouger.
Je voulais lui dire de ne pas s'inquiéter, mais rien non plus...
Pour le rassurer, j'essayais de faire apparaitre mon piano circulaire...
Il était au dessus de moi, je le savais, puis des notes ce fit entendre.
Il a certainement du le toucher par inadvertance... Il faut qu'il comprenne que j'ai juste besoin de repos...

Anthro Philo était arrivée... leur amour pour l'un et l'autre était si peu discret! Je les regardais intensément... et les enviait, peut-être un peu... Ils m’ignorèrent totalement, et je ne voulais pas les interrompre... je l'avais déjà fait lorsqu'on était près du lac, j'avais tellement été mal à l'aise que je ne le recommencerais pour rien au monde. Je m'éloignais leur jetant de temps en temps des coups d'oeil à la dérobé. Je m'étais un peu perdue dans mes pensées.. Leur histoire d'amour me rappelait les miennes, une larme s'échappa de mon oeil, et glissa rapidement sur ma douce joue. Je me repris, interdiction d'avoir un moment de faiblesse, j'étais venue pour m'entrainer. Je fis apparaître un clone de moi, qui possédait les mêmes armes (arc, mitraillette, poignards). Un combat déchaîné commença. Je m'améliorais à vue d'oeil avec ma mitraillette, mais ce n'était pas facile de contrer les attaques de mon clone. Soudain, il se mit à pleuvoir, je continuai d'attaquer malgré les précipitations. J'avais complètement oublié mes compagnons, mon esprits était comme vide, obnubilé par le combat. Mes vêtements me collèrent à la peau, mes cheveux étaient trempés et mouillaient encore plus mes vêtements. Des gouttes d'eau inondaient mon visage. Je ne voyais plus rien. je fis disparaître le clone, un parapluie apparu dans ma main. Je ne voyais aucune trace de Minona et d'Anthro... Seraient-ils parti en m'ayant oubliée? Je me mis à pleurer de chaudes larmes, je ne supportais pas d'être abandonnée...

Elle n'ouvrait pas les yeux. Je n'en pouvais plus de la voir inerte. Soudain, j'entendis des mélodies au dessus de moi. Mais... il y avait là le piano de Minona. Si elle avait réussi à le faire apparaître c'est qu'elle était encore vivante. J'essayai de communiquer avec elle, je jouai quelques notes d'une musique que j'avais apprise à jouer à l'âge de 5 ans. Elle s'intitulait, "Don't leave me( Ne me laisse pas )". J'espère qu'elle allait comprendre et me répondre.
Tout à coup, comme un éclair passé à travers mon esprit je me souvins d'Alice. On l'avait laissée au parc. Quelle honte ! Je devais faire quelque chose. Je sortis mon bilboquet et criai.
"Vents puissants, portez jusqu'à moi, la Reine Alice". J'espérai que ca marcherait. Minona elle avait toujours les yeux fermés..

J'entendais le morceaux qu'il jouait sur mon piano... Don't Leave Me...
Je voulais lui répondre, je pensais aux notes que je devais jouer, mais ça ne marchais pas... J'essayais toujours, encore, désespérément...

"Vents puissants, portez jusqu'à moi, la Reine Alice".

Il avait crier, ça m'avait surpris de sa part, je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable...Il voulait voir Alice, oh Alice! On l'avait oubliée...
Je suis honteuse. Puis j'entendis les vents venir jusqu'à Paci, je voulais lui dire que j'allais bien. Puis une musique vint de mon piano:
La partie instrumentale d'"I need a doctor"...
Je jouais de plus en plus fort, rivalisant avec le bruit du vent.
Il fallait qu'il m'entende!

Je me calmais, pleurer pouvait soulager. Je me relevais, essuyais mes larmes d'un revers de manche. Un parapluie apparu dans ma main, il était orné de roses bleues. Je marchais, sans avoir un but précis. Je n'en revenais pas qu'ils m'aient oublié comme ça... mais bon, l'amour rend aveugle, ils ne me voyaient plus... je les comprenais, moi aussi j'avais ressenti ça. Je revins à la réalité brusquement. La pluie c'était arrêté, je ne m'en étais même pas rendu compte. je fis disparaitre mon parapluie. j'avais marché tellement vite! J'étais sorti du parc d'attraction! Je traversais le désert depuis au moins une heure, je me tournais dans toutes les directions, des dunes, des dunes et encore des dunes, je n'avais pas fait attention au chemin que j'avais empruntés... J'étais perdue... je pouvais voir un palmier au loin, je m'en approchai, me mis à l'ombre, je venais de prendre conscience de la chaleur de l'air qui m'entourait. Je troquais ma robe chaude contre un short cours en lin blanc et un bandeau jaune sur ma poitrine. J'avais soif, une bouteille d'eau apparue dans mes mains... elle était vide, j'avais trop forcer sur mes pouvoirs, ça faisait des heures que je m'entraînait, depuis quelques temps, j'ai décidé d'occuper mes journées à seulement ça, m'entraîner, encore et encore, afin de devenir plus forte, physiquement mais aussi mentalement (mes pouvoirs). Les muscles de mes bras et de mes jambes s'étaient considérablement endurcis, mais, mon endurance n'était toujours pas à la hauteur que j'espérais, et j'avais tendance à forcer ma limite. Je m'écroulai, épuisée, déshydratée.

Hmm, venez me chercher...

Je m’évanouis, sans savoir qu'Anthro n'était plus très loin de moi.

J'entendis soudain, les mélodies d'"I need a doctor". Je comprenais ce qu'il se passait, Minona était consciente intérieurement et voulait que j'appelle un docteur. J'étais perdu dans mes pensées, je ne savais comment. Je ne voulais pas la laisser.. Je savais qu'Alice avait des dons qui pourraient peut être aider Minona. J'espérai qu'elle arriverait vite..
Je me mis à jouer le début de "Don't Worry..".